Vu du Valais, le sommet des Diablerets apparaît comme une longue rampe de neige soutenue par des barres rocheuses si caractéristiques des calcaires de la rive droite du Rhône. Vu des Préalpes vaudoises, c’est un colosse de rochers et de parois austères qui plongent sur le village éponyme. Bien sûr, des installations mécaniques fort peu esthétiques entachent quelque peu cette belle région, mais il serait dommage de mettre à ban cette course sympathique qui consiste à grimper sur le plus haut sommet du canton de Vaud pour cette seule raison. En effet, fin septembre, si le temps est au beau, il est possible de vivre une belle expérience en montagne très adaptée aux débutants, avec une nuit en cabane (non gardée) et le juste sentiment de gravir une vraie grande montagne, avec aussi son lot de paysages sauvages. Et surtout un panorama sur les Alpes valaisanne à couper le souffle : de quoi faire des projets pour bien des années à venir ! L’avantage, c’est qu’au retour, les bennes du Sex Rouge économiseront bien des douleurs à nos genoux !

Jour 1 : Montée à la cabane de Pierredar depuis le village des Diablerets avec dans nos sac de quoi se faire à manger pour le soir même. Si le cœur nous en dit, petite initiation à l’escalade sur les rochers aux alentours de la cabane.

Jour 2 : Accès au glacier et au sommet des Diablerets par le glacier de Prapio (avant qu’il ne disparaisse !) et retour au Sex Rouge par le Dôme ou la Tour St Martin. Descente en benne au col du Pillon

En cas de mauvaises conditions pour l’accès au Dôme par le glacier de Prapio et/ou selon le niveau du groupe, il est possible de passer la nuit à la cabane de Prarochet après avoir gravi l’Oldenhorn et s’être baladé sur le grand et célèbre lapiez de Tsanfleuron.

Convient très bien aux débutants et/ou aux jeunes avec bonne conditions physique